Dans les vacances, ce que je préfère, c’est la préparation !
En général, mes préparatifs débutent plutôt dans l’année par un conflit : je dois poser mes dates. Comme les employés avec enfants sont prioritaires et trustent les vacances scolaires, avec un peu de chance, il me reste juin, sinon c’est mars ou novembre ! Or l’idée d’agiter mon paréo sous la chaleur de Toussaint m’enthousiasme moyennement, je suis donc contrainte de me fâcher très fort avec tout ce que la boîte compte de DRH. Une fois cette question réglée, mes vacances fleurent un parfum de victoire plus enivrant qu’aucune conquête de budget. Fou ce que j’aime combattre pour de nobles causes.
Tout le monde m’aide
Cet été, c’est décidé, je pars pour l’Italie. Substantielle erreur, ma première étape consiste à informer mon entourage de mes projets. Or, mon entourage n’entend pas me laisser voyager ainsi, sans préparation. Telle une grêle sonore et impérieuse, les conseils de ceux-qui-connaissent parce qu’ils ont vécu trois jours en Toscane s’abattent sur moi : « Il faut absolument que tu passes par Bledperditi, il y a une pierre à gauche en entrant absolument magnifique, si tu ne l’as pas vue, tu rates l’essence même de l’Italie », « Fais gaffe, les Italiens cherchent toujours à te carotter la monnaie », « Les pâtes, ça fait grossir ». Ainsi armée, j’anticipe l’inévitable : la frustration. Car, à moins de me contenter de deux heures de sommeil par nuit et de louer un Concorde pour mes petits déplacements, je ne pourrais jamais visiter toutes les pierres d’Italie, ni essayer les huit cafés des Sportis, ni refuser le moindre plat de pâtes. Je rentrerai donc furieuse d’avoir manqué l’essentiel. Merci les copains !
Une recommandation émerge cependant : vérifier la Sécurité sociale. Je me renseigne, des fois qu’un camion m’écrabouillerait dans Rome. Tant que j’y suis, je mets à jour mes vaccins et opte pour le pack sanitaire Kenya/Chili, on ne sait jamais, la louve romaine mord peut-être.
En général, mes préparatifs débutent plutôt dans l’année par un conflit : je dois poser mes dates. Comme les employés avec enfants sont prioritaires et trustent les vacances scolaires, avec un peu de chance, il me reste juin, sinon c’est mars ou novembre ! Or l’idée d’agiter mon paréo sous la chaleur de Toussaint m’enthousiasme moyennement, je suis donc contrainte de me fâcher très fort avec tout ce que la boîte compte de DRH. Une fois cette question réglée, mes vacances fleurent un parfum de victoire plus enivrant qu’aucune conquête de budget. Fou ce que j’aime combattre pour de nobles causes.
Tout le monde m’aide
Cet été, c’est décidé, je pars pour l’Italie. Substantielle erreur, ma première étape consiste à informer mon entourage de mes projets. Or, mon entourage n’entend pas me laisser voyager ainsi, sans préparation. Telle une grêle sonore et impérieuse, les conseils de ceux-qui-connaissent parce qu’ils ont vécu trois jours en Toscane s’abattent sur moi : « Il faut absolument que tu passes par Bledperditi, il y a une pierre à gauche en entrant absolument magnifique, si tu ne l’as pas vue, tu rates l’essence même de l’Italie », « Fais gaffe, les Italiens cherchent toujours à te carotter la monnaie », « Les pâtes, ça fait grossir ». Ainsi armée, j’anticipe l’inévitable : la frustration. Car, à moins de me contenter de deux heures de sommeil par nuit et de louer un Concorde pour mes petits déplacements, je ne pourrais jamais visiter toutes les pierres d’Italie, ni essayer les huit cafés des Sportis, ni refuser le moindre plat de pâtes. Je rentrerai donc furieuse d’avoir manqué l’essentiel. Merci les copains !
Une recommandation émerge cependant : vérifier la Sécurité sociale. Je me renseigne, des fois qu’un camion m’écrabouillerait dans Rome. Tant que j’y suis, je mets à jour mes vaccins et opte pour le pack sanitaire Kenya/Chili, on ne sait jamais, la louve romaine mord peut-être.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire