Né en 1469 et mort en 1527 à Florence en Italie, Machiavel est un philosophe italien de la Renaissance et un théoricien majeur de l'action politique.
Ecrit en 1513 pour Laurent de Médicis, "Le Prince" ne sera publié qu’en 1532. Après la mort de son auteur, l’ouvrage sera interdit par le Vatican de 1559 à 1929.
Rares sont les philosophes qui sont passés à ce point dans la langue courante. Pour un prince qui gouverne, « mieux vaut être craint qu’aimé et montrer de la cruauté que de la compassion » nous dit Machiavel. Voici sa vision politique :
Ce sont les hommes qui sont mauvais
De nombreux propos de Machiavel ont de quoi nous choquer lorsque nous attendons d’un philosophe qu’il nous expose quel est le meilleur gouvernement possible qui permettra aux hommes de vivre libres ensemble. Mais il s’agit avant tout d’être réaliste, de ne pas rêver : autant donc être lucide, les hommes sont méchants et ne vivent pas comme nous aimerions qu’ils vivent. En effet, quel spectacle offre l’histoire ? Celui du triomphe constant de la force et on ne peut ignorer toutes ces passions qui animent les hommes. Il ne faut pas nous demander ce que l’homme d’état doit faire d’un point de vue moral, mais de quelle manière il doit s’y prendre pour conduire les hommes et ruser avec leurs passions. La question du politique est alors celle de la conquête du pouvoir et de son maintien, de manière à éviter le désordre et l’anarchie.
La politique n’est pas la morale
Les propos de Machiavel ne sont pas immoraux. Ils sont amoraux ! Sa pensée politique ne s’oppose pas aux règles morales, elle les ignore. Il nous dit que le mal peut parfois être nécessaire pour maintenir l’ordre et éviter le chaos et qu’il ne suffit pas d’être animé de bonnes intentions pour être un bon homme politique. L’homme d’état doit être capable de s’adapter aux circonstances et de les utiliser. Il n’est ni un saint, ni un sage, il est celui qui sait changer de méthode en fonction des circonstances ; celui qui possède à la fois l’intelligence, le courage et la ruse pour s’adapter à la chance.
Le lion et le renard
Il faut savoir « user de la bête », c’est-à-dire se montrer tantôt lion, tantôt renard, faire usage tantôt de la force, tantôt de la ruse. Lorsque cela est nécessaire, il faut même savoir être infidèle à la parole donnée – à condition de le faire habilement. Il faut aussi être prêt à jouer des apparences : si un dirigeant ne paraît pas juste, il ne sera jamais respecté. Pour se maintenir au pouvoir, mieux vaut donc paraître juste et ne pas l’être que l’inverse ! Si le prince apparaît sans morale, c’est pour rendre un jour la morale possible. Mais cela n’est possible que s’il garde assez longtemps le pouvoir, et c’est pourquoi le Prince de Machiavel donne les recettes pour conserver le pouvoir : la fin justifie les moyens.
Le prince n’est pas un tyran
Mais attention, l’homme politique ne doit pas être un tyran. Son régime ne doit pas être celui de l’arbitraire. Bien au contraire, c’est lorsqu’il n’y a plus de loi, lorsque le pouvoir politique a disparu que règnent l’arbitraire et la tyrannie. Un politicien doit donc être capable de sacrifier ses amitiés quand il le faut. Comme ce propos est réaliste ! Il n’y a pas d’amitié en politique.
La raison d’état
Il y a donc une primauté de la raison d’état dans des situations d’exception qui justifient une suspension de la loi et la nécessité de se maintenir au pouvoir, au prix, s’il le faut, de la violence, de la ruse et de l’absence de scrupules. Voilà de quoi choquer les démocrates que nous sommes, défenseurs d’un état de droit qui s’impose à tous, dirigeants compris. Mais il faut distinguer les périodes durant lesquelles règne la loi du moment où l’état est menacé. C’est ce moment troublé qui exige des moyens exceptionnels… pour éviter justement de tomber dans la tyrannie !
La fin justifie les moyens
Bien que Machiavel n’ait jamais écrit cette phrase, qu’on lui attribue pourtant, elle résume bien sa position sur le sujet !
Ce sont les hommes qui sont mauvais
De nombreux propos de Machiavel ont de quoi nous choquer lorsque nous attendons d’un philosophe qu’il nous expose quel est le meilleur gouvernement possible qui permettra aux hommes de vivre libres ensemble. Mais il s’agit avant tout d’être réaliste, de ne pas rêver : autant donc être lucide, les hommes sont méchants et ne vivent pas comme nous aimerions qu’ils vivent. En effet, quel spectacle offre l’histoire ? Celui du triomphe constant de la force et on ne peut ignorer toutes ces passions qui animent les hommes. Il ne faut pas nous demander ce que l’homme d’état doit faire d’un point de vue moral, mais de quelle manière il doit s’y prendre pour conduire les hommes et ruser avec leurs passions. La question du politique est alors celle de la conquête du pouvoir et de son maintien, de manière à éviter le désordre et l’anarchie.
La politique n’est pas la morale
Les propos de Machiavel ne sont pas immoraux. Ils sont amoraux ! Sa pensée politique ne s’oppose pas aux règles morales, elle les ignore. Il nous dit que le mal peut parfois être nécessaire pour maintenir l’ordre et éviter le chaos et qu’il ne suffit pas d’être animé de bonnes intentions pour être un bon homme politique. L’homme d’état doit être capable de s’adapter aux circonstances et de les utiliser. Il n’est ni un saint, ni un sage, il est celui qui sait changer de méthode en fonction des circonstances ; celui qui possède à la fois l’intelligence, le courage et la ruse pour s’adapter à la chance.
Le lion et le renard
Il faut savoir « user de la bête », c’est-à-dire se montrer tantôt lion, tantôt renard, faire usage tantôt de la force, tantôt de la ruse. Lorsque cela est nécessaire, il faut même savoir être infidèle à la parole donnée – à condition de le faire habilement. Il faut aussi être prêt à jouer des apparences : si un dirigeant ne paraît pas juste, il ne sera jamais respecté. Pour se maintenir au pouvoir, mieux vaut donc paraître juste et ne pas l’être que l’inverse ! Si le prince apparaît sans morale, c’est pour rendre un jour la morale possible. Mais cela n’est possible que s’il garde assez longtemps le pouvoir, et c’est pourquoi le Prince de Machiavel donne les recettes pour conserver le pouvoir : la fin justifie les moyens.
Le prince n’est pas un tyran
Mais attention, l’homme politique ne doit pas être un tyran. Son régime ne doit pas être celui de l’arbitraire. Bien au contraire, c’est lorsqu’il n’y a plus de loi, lorsque le pouvoir politique a disparu que règnent l’arbitraire et la tyrannie. Un politicien doit donc être capable de sacrifier ses amitiés quand il le faut. Comme ce propos est réaliste ! Il n’y a pas d’amitié en politique.
La raison d’état
Il y a donc une primauté de la raison d’état dans des situations d’exception qui justifient une suspension de la loi et la nécessité de se maintenir au pouvoir, au prix, s’il le faut, de la violence, de la ruse et de l’absence de scrupules. Voilà de quoi choquer les démocrates que nous sommes, défenseurs d’un état de droit qui s’impose à tous, dirigeants compris. Mais il faut distinguer les périodes durant lesquelles règne la loi du moment où l’état est menacé. C’est ce moment troublé qui exige des moyens exceptionnels… pour éviter justement de tomber dans la tyrannie !
La fin justifie les moyens
Bien que Machiavel n’ait jamais écrit cette phrase, qu’on lui attribue pourtant, elle résume bien sa position sur le sujet !
J'aime bien cet auteur rustre qu'on a étudié à la faculté dans un cours d'histoire des idées politiques! Il a inspiré notre Bourguiba .
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